Chronicles
THE WRITINGS OF FAUCON
You will find several articles dealing with mainly social trends relate to a couples life. Mr. Leblanc is a columnist for various newspapers and magazines and his writing style says a lot about him. Hot topics, sprinkled with humor, there is something for any and all readers.
CHRONIQUE
5 conseils pour réussir les débuts d’une relation amoureuse by Laure Leter (published on 7 November 2016)
C’est le coup de foudre ? Pour transformer l’essai de cette relation amoureuse, voici les conseils de Stéphanie Hahusseau, psychiatre, spécialiste des émotions, auteure du « Petit Guide de l’amour heureux » (éd. Odile Jacob).
REMETTRE EN QUESTION SES IDÉES REÇUES SUR LE COUPLE
Plus nos idéaux en matière de relation amoureuse sont élevés, plus nous risquons de nous sentir en échec dans la réalité. Tenter de se conformer à des références normatives (ça doit fonctionner comme ci ou être comme ça) oblige à vivre dans un contrôle permanent, stressant et fatigant. On connaît tous des couples chez lesquels tout avait l’air parfait et qui ont surpris tout le monde en se séparant. A l’inverse, d’autres, en apparence dysfonctionnels, s’aiment pendant des années.
ACCEPTER L’INCERTITUDE
Quand un amour débute, on ne contrôle pas grand-chose : on ne connaît pas l’autre, on ne sait pas ce qu’il pense ni comment il ressent les choses. Pour se rassurer, on peut agir par pulsions (appeler « pour voir », lui demander s’il nous aime…) et on s’en veut ensuite d’avoir été envahissant. Accepter le fait que l’incertitude est inévitable permet d’attendre plus calmement que la relation s’installe.
NE PAS CRAINDRE LES CONFLITS
Au début d’une relation, on a tendance à banaliser les petites irritations. Et pourtant, dix ans après, les problèmes de chaussettes qui traînent ou de réveil qui sonne à 5 h 30 du matin peuvent prendre des proportions démesurées. Mieux vaut aborder dès le début les inévitables différences et désaccords que de prendre sur soi et d’accumuler les « bombes à retardement ». Communiquer sur les petits tracas est également un bon entraînement pour affronter ensuite les plus grosses difficultés (éducation des enfants, belle-famille…). Mais, attention, il faut aussi veiller à exprimer à l’autre ce qui nous plaît dans ce qu’il est et dans ce qu’il fait. Ce n’est pas l’existence de disputes qui augure une séparation dans les années à venir, mais le manque d’expression de sentiments positifs.
« EXTERNALISER » LES PROBLÈMES
Cherchez prioritairement les causes du négatif à l’extérieur de la relation. Par exemple, lors d’une soirée ratée, au lieu de vous dire : « C’est ma faute, nous deux ça ne va jamais marcher, nous ferions mieux de rompre tout de suite », préférez : « On a eu tous les deux une journée difficile, ça ira mieux demain. » Cette attitude évite de tout remettre en cause dès qu’une difficulté se présente.
ETRE PLUS OBJECTIF
Pour éviter la projection sur l’autre de ses propres schémas (on ne peut pas m’aimer, je ne peux faire confiance à personne…) et les scénarios amoureux répétitifs, il est important de mieux se connaître. Si vous avez tendance à toujours vivre la même histoire, ça peut être une bonne idée d’aller en parler avec un psy, pour changer le scénario.
Par: Laure Leter
Site: www.elle.fr
REMETTRE EN QUESTION SES IDÉES REÇUES SUR LE COUPLE
Plus nos idéaux en matière de relation amoureuse sont élevés, plus nous risquons de nous sentir en échec dans la réalité. Tenter de se conformer à des références normatives (ça doit fonctionner comme ci ou être comme ça) oblige à vivre dans un contrôle permanent, stressant et fatigant. On connaît tous des couples chez lesquels tout avait l’air parfait et qui ont surpris tout le monde en se séparant. A l’inverse, d’autres, en apparence dysfonctionnels, s’aiment pendant des années.
ACCEPTER L’INCERTITUDE
Quand un amour débute, on ne contrôle pas grand-chose : on ne connaît pas l’autre, on ne sait pas ce qu’il pense ni comment il ressent les choses. Pour se rassurer, on peut agir par pulsions (appeler « pour voir », lui demander s’il nous aime…) et on s’en veut ensuite d’avoir été envahissant. Accepter le fait que l’incertitude est inévitable permet d’attendre plus calmement que la relation s’installe.
NE PAS CRAINDRE LES CONFLITS
Au début d’une relation, on a tendance à banaliser les petites irritations. Et pourtant, dix ans après, les problèmes de chaussettes qui traînent ou de réveil qui sonne à 5 h 30 du matin peuvent prendre des proportions démesurées. Mieux vaut aborder dès le début les inévitables différences et désaccords que de prendre sur soi et d’accumuler les « bombes à retardement ». Communiquer sur les petits tracas est également un bon entraînement pour affronter ensuite les plus grosses difficultés (éducation des enfants, belle-famille…). Mais, attention, il faut aussi veiller à exprimer à l’autre ce qui nous plaît dans ce qu’il est et dans ce qu’il fait. Ce n’est pas l’existence de disputes qui augure une séparation dans les années à venir, mais le manque d’expression de sentiments positifs.
« EXTERNALISER » LES PROBLÈMES
Cherchez prioritairement les causes du négatif à l’extérieur de la relation. Par exemple, lors d’une soirée ratée, au lieu de vous dire : « C’est ma faute, nous deux ça ne va jamais marcher, nous ferions mieux de rompre tout de suite », préférez : « On a eu tous les deux une journée difficile, ça ira mieux demain. » Cette attitude évite de tout remettre en cause dès qu’une difficulté se présente.
ETRE PLUS OBJECTIF
Pour éviter la projection sur l’autre de ses propres schémas (on ne peut pas m’aimer, je ne peux faire confiance à personne…) et les scénarios amoureux répétitifs, il est important de mieux se connaître. Si vous avez tendance à toujours vivre la même histoire, ça peut être une bonne idée d’aller en parler avec un psy, pour changer le scénario.
Par: Laure Leter
Site: www.elle.fr