Chroniques
LA PLUME DU FAUCON
Vous trouverez ici plusieurs articles traitant principalement des tendances sociales reliées à la vie de couple. M. Leblanc est chroniqueur pour divers journaux et magazines et son style d’écriture a beaucoup fait parler de lui. Sujets chauds, saupoudrés d’humour, il aura bonne plume pour chacun des lecteurs.
Par : Jean-Pierre Leblanc B.A.A.- formation intervention psycho-social.
« Le deuil des enfants divorcés … »
Les comportements parentaux ont grandement changé depuis les dernières décennies, mais cette fois, nous assistons à une véritable révolution de la famille. Les gens deviennent « solobataires » à la moindre contrariété de couple. Cette solo-facilité a des conséquences graves souvent bien au-delà de la simple rupture des deux parties. Notamment sur notre environnement immédiat, tels les amis, la famille, le travail, les projets et, ce qui m’importe le plus, les « enfants ».
Saviez-vous que les familles monoparentales représentent 20 % de l’ensemble des familles au Québec ? De nos jours, l’enfant qui demeure avec ses deux parents se fait agacer à l’école, c’est lui le marginal! – Moi, j’ai deux maisons, deux fois plus de cadeaux, quatre grands-parents, etc. C’est le monde à l’envers! Malheureusement, on laisse la barque dériver en se disant que ça ira peut-être mieux demain.
Lors d’une rupture, l’enfant éprouve à tout coup une peur reliée à l’inconnu qui se dessine et qui menace sa douillette sécurité. La plupart des enfants se culpabilisent facilement de ces fâcheux évènements et tentent naturellement de réconcilier les parents par tous les moyens inimaginables. Dans ce contexte, il est vital de sécuriser rapidement les enfants en leur disant qu’ils ne sont pas responsables (même si vous croyez le contraire) de votre rupture. Sinon, ils vont vite interpréter la situation à leur façon. Les indicateurs les plus visibles sont les résultats scolaires qui dégringolent, la difficulté à s’amuser ou à se faire des amis. Évitez surtout d’aller chercher votre réconfort auprès de l’enfant, cela endommagerait davantage son fragile équilibre. Appelez une personne de confiance et parlez en toute franchise.
Il a été prouvé que la séparation des parents peut entraîner des troubles physiques et mentaux chez l’enfant. Cela ne veut pas dire qu’il faut continuer à vous faire battre à la maison… je dis simplement qu’il faut prendre le temps de discuter avant de poser un tel geste. Ma mère-grand disait que lorsque nous sommes « UP » ou « DOWN » dans la vie, nous ne sommes pas en mesure de prendre une décision : il faut laisser retomber la poussière, ensuite réfléchir dans un climat de confort et prendre une décision mûrie.
L’enjeu est trop grand, il faut mettre votre « ego » de côté et essayer d’éviter les interminables conflits de garde des enfants. Ces pressions additionnelles peuvent amplifier les dommages déjà existants chez l’enfant.
Heureusement, il n’y a pas que des conséquences désastreuses à la séparation; il semblerait que l’enfant issu d’une rupture des parents serait plus débrouillard, plus enclin à remonter les échecs, innovateur et plus disposé à apprécier la vie.
Être un bon parent … n’est pas d’avoir de bons résultats, mais bien de prendre de bons moyens pour y arriver. C’est également de transmettre aux siens les bases nécessaires, les accompagner pour qu’ils trouvent leur propre voie, leur apprendre le discernement entre ce qui est bien et mal; une fois que tout cela est fait, n’oubliez jamais que vous existiez avant d’être parent! Prenez soin de vous, tout le monde ne s’en portera que mieux.
Si votre cœur est libre et que vous êtes disposé(e) à vivre une relation stable, il existe un concept au nom de Faucon Trouve inc. qui vous permettra d’accéder uniquement à des personnes de qualité. Plus de 2000 membres ont été filtrés par entrevue. Confidentiel, sécuritaire et rapide. Nous vous garantissons la présentation d’une personne compatible avec vous dans la même semaine que celle de votre inscription. Consultez leur site Web à www.faucontrouve.com ou téléphonez au (514) 398-9339
« Le deuil des enfants divorcés … »
Les comportements parentaux ont grandement changé depuis les dernières décennies, mais cette fois, nous assistons à une véritable révolution de la famille. Les gens deviennent « solobataires » à la moindre contrariété de couple. Cette solo-facilité a des conséquences graves souvent bien au-delà de la simple rupture des deux parties. Notamment sur notre environnement immédiat, tels les amis, la famille, le travail, les projets et, ce qui m’importe le plus, les « enfants ».
Saviez-vous que les familles monoparentales représentent 20 % de l’ensemble des familles au Québec ? De nos jours, l’enfant qui demeure avec ses deux parents se fait agacer à l’école, c’est lui le marginal! – Moi, j’ai deux maisons, deux fois plus de cadeaux, quatre grands-parents, etc. C’est le monde à l’envers! Malheureusement, on laisse la barque dériver en se disant que ça ira peut-être mieux demain.
Lors d’une rupture, l’enfant éprouve à tout coup une peur reliée à l’inconnu qui se dessine et qui menace sa douillette sécurité. La plupart des enfants se culpabilisent facilement de ces fâcheux évènements et tentent naturellement de réconcilier les parents par tous les moyens inimaginables. Dans ce contexte, il est vital de sécuriser rapidement les enfants en leur disant qu’ils ne sont pas responsables (même si vous croyez le contraire) de votre rupture. Sinon, ils vont vite interpréter la situation à leur façon. Les indicateurs les plus visibles sont les résultats scolaires qui dégringolent, la difficulté à s’amuser ou à se faire des amis. Évitez surtout d’aller chercher votre réconfort auprès de l’enfant, cela endommagerait davantage son fragile équilibre. Appelez une personne de confiance et parlez en toute franchise.
Il a été prouvé que la séparation des parents peut entraîner des troubles physiques et mentaux chez l’enfant. Cela ne veut pas dire qu’il faut continuer à vous faire battre à la maison… je dis simplement qu’il faut prendre le temps de discuter avant de poser un tel geste. Ma mère-grand disait que lorsque nous sommes « UP » ou « DOWN » dans la vie, nous ne sommes pas en mesure de prendre une décision : il faut laisser retomber la poussière, ensuite réfléchir dans un climat de confort et prendre une décision mûrie.
L’enjeu est trop grand, il faut mettre votre « ego » de côté et essayer d’éviter les interminables conflits de garde des enfants. Ces pressions additionnelles peuvent amplifier les dommages déjà existants chez l’enfant.
Heureusement, il n’y a pas que des conséquences désastreuses à la séparation; il semblerait que l’enfant issu d’une rupture des parents serait plus débrouillard, plus enclin à remonter les échecs, innovateur et plus disposé à apprécier la vie.
Être un bon parent … n’est pas d’avoir de bons résultats, mais bien de prendre de bons moyens pour y arriver. C’est également de transmettre aux siens les bases nécessaires, les accompagner pour qu’ils trouvent leur propre voie, leur apprendre le discernement entre ce qui est bien et mal; une fois que tout cela est fait, n’oubliez jamais que vous existiez avant d’être parent! Prenez soin de vous, tout le monde ne s’en portera que mieux.
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